
La brigade des pompiers de Dublin utilise une technologie de communication mobile, mise au point à l'origine pour les astronautes de la Station spatiale internationale. Grâce à celle-ci, les pompiers bénéficient d'informations cruciales avant même d'arriver sur le lieu d'accidents ce qui leur permet d'intervenir plus rapidement, de gagner du temps et éventuellement de sauver des vies.
Pluie, neige, boue, chocs, chutes brutales: il existe des ordinateurs conçus pour résister aux pires sévices.
L'été revient, malheureusement accompagné de ses traditionnels feux de forêt. Mobilisés, les scientifiques du CNRS tentent de trouver des parades. La preuve avec deux innovations.
Un logiciel simulant l'évolution des incendies de forêts en temps réel doit rendre plus efficace la lutte contre ces catastrophes. Une doctorante de l'université de Neuchâtel a développé un programme de nouvelle génération.
Le métier de pompier est désormais classé comme "peut-être cancérogène", par le Centre international de recherche sur le cancer (IARC/CIRC), agence cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La moitié des pompiers sont sujets aux allergies et ils souffrent deux fois plus fréquemment d'une hyperréactivité bronchique que le reste de la population, selon une étude suisse.
Le terrible accident dans lequel 39 personnes ont perdu la vie en 1999 dans le tunnel du mont blanc ont rappelé les impératifs de sécurité dans ce type d'ouvrage.
Des vêtements qui indiquent à leur propriétaire si leur rythme cardiaque est satisfaisant, analysent la sueur et le taux d'oxygénation du sang, ou avertissent un pompier quand sa situation est critique: à Neuchâtel, le CSEM participe au développement de vêtements intelligents. Coordinateur de ces activités, Jean Luprano nous emmène dans un monde où les habits ont (presque) la parole.
De l'extinction d'incendies industriels au
traitement d'explosions et de leurs suites, la lutte contre le feu est
par définition l'un des métiers les plus dangereux au monde.