Actualit� des sapeurs-pompiers

Ecublens VD : �Les deux incendies r�cents confirment la s�curit� du site�

Propos� par : admin Le 08/07/2008 à 10:30

En un mois, deux feux ont pris sur le campus. Le sinistre de dimanche soir a ravag� des bureaux. Il a surtout �t� ma�tris� en moins de 1 h 30 gr�ce � un dispositif bien rod�.

ERIC JAQUEROD | INCENDIE: Le feu a pris, dimanche peu apr�s 19 h et en plein orage, dans un b�timent de l'EPFL � Dorigny. 4 � 6 m2 de bureaux ont �t� endommag�s. Environ 80 m2 de toiture devront �tre renforc�s. �CUBLENS, B�TIMENT DE L'EPFL, LE 6 JUILLET 2008

L'Ecole polytechnique f�d�rale est � la pointe de la recherche dans de nombreux domaines. Un sinistre majeur pourrait-il �tre provoqu� par les manipulations de produits chimiques et autres exp�rimentations scientifiques men�es par les futurs ing�nieurs? Non, r�pond le porte-parole Nicolas Henchoz: �Nous prenons la s�curit� tr�s au s�rieux et tout un dispositif existe. Mais l'EPFL n'est pas un site industriel! Les quantit�s de substances dangereuses manipul�es sont en r�gle g�n�rale tr�s petites.�

L'�cole n'est pas non plus, comme l'imagination populaire pourrait le laisser fantasmer, un repaire de savants fous au fond de leurs laboratoires. J�r�me Grosse, directeur de la communication: �Tout ce qui ressort de la s�curit� biologique, incendie ou informatique, entre autres, est extr�mement bien g�r�. Des exercices d'urgence sont r�guli�rement men�s avec les partenaires concern�s. Des sp�cialistes effectuent des surveillances dans tous les b�timents. Des personnes sont �galement form�es dans toutes les facult�s.�

Par le pass�, quelques incidents ont bien eu lieu autour de lots facilement inflammables de sodium ou d'autres mati�res dangereuses. Mais jamais avec gravit�. Et les deux r�cents sinistres qui se sont d�clar�s ind�pendamment de toute �tude scientifique ont permis de prouver que le dispositif de s�curit� en place est efficace.

Le 10 juin en d�but de soir�e, l'explosion d'un transformateur �lectrique avait d�truit le sous-sol d'un b�timent des Sciences de la vie en chantier. Les pompiers de Lausanne avaient rapidement pu venir � bout des flammes. Ce dimanche, peu apr�s 21 h, ce sont des bureaux qui ont �t� ravag�s par le feu. Une enqu�te est en cours afin de d�terminer les causes pr�cises de l'incendie. Mais, encore une fois, l'alerte a permis de rapidement mettre en branle les diff�rents �chelons s�curitaires.
Feu ma�tris� rapidement

A 19 h, une alarme automatique a retenti � la centrale de contr�le de l'EPFL. D�p�ch�e sur les lieux, une agente Protectas a alors constat� un important d�gagement de fum�e. Dix minutes apr�s, deux hommes du groupe d'intervention technique de l'�cole �taient sur place. Et quelque vingt bonnes minutes plus tard, les pompiers de Lausanne. Vers 20 h 30, tout �tait sous contr�le.

�L'incendie de juin et, surtout, celui de dimanche ont d�montr� que le protocole d'intervention en place est efficace et que le site est s�curis�, s'est f�licit�, hier au t�l�phone, Nicolas Henchoz. �Avant-hier, par exemple, l'alarme et les cloisonnements antifeu ont tr�s bien fonctionn�.� Survenu un jour de cong�, l'incident n'a provoqu� que des d�g�ts mat�riels et aucune victime n'est � d�plorer.

Les sp�cialistes du service d'identit� judiciaire et du groupe incendie de la police de s�ret� tentent d�sormais de d�terminer les causes du sinistre, survenu en plein orage.

Source : 24 Heures - G�rald Cordonier

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