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La disparition du 111 le 1er janvier et l'introduction des nouveaux num�ros de renseignements d�butant par 18 entra�nent une confusion avec le num�ro des pompiers, le 118. R�sultat: les centrales des pompiers re�oivent beaucoup plus d'appels erron�s.
"Le nombre de ces appels a doubl� depuis le 1er janvier", a indiqu� un lieutenant de la Centrale d'Engagement et de Traitement des Alarmes de la ville de Gen�ve, confirmant une information parue dans la presse. Le canton de Zurich enregistre lui en moyenne entre 40 et 60 appels erron�s de ce genre par jour.
"On ne s'attendait pas � une telle ampleur", indique un responsable des alarmes pour le canton. "Au niveau national, cela repr�senterait entre 80'000 et 100'000 appels par ann�e."
Pour les pompiers, cette situation pourrait poser probl�me, surtout lorsqu'il y a un sinistre. Les appels erronn�s s'ajoutent alors aux appels concernant l'intervention. "C'est un �l�ment perturbateur", explique le lieutenant genevois. Dans tous les cas, cela occupe des lignes t�l�phoniques d'urgence.
L'Office f�d�ral de la communication (OFCOM) est conscient du probl�me. "Nous avons discut� avec les pompiers lors de l'ouverture de cette plage 18 pour les num�ros de renseignements", a d�clar� Olivier Girard, ing�nieur � la section num�rotation et adressage de l'OFCOM, expliquant qu'il s'agissait de s'aligner sur ce qui se fait d�j� dans les pays europ�ens.
"Nous avons alors conseill� de g�n�raliser le 112 comme num�ro pour toutes les urgences, comme �a se pratique dans le reste de l'Europe", ajoute M. Girard. "Ca n'a pas �t� fait. C'est dommage, mais nous ne pouvons pas forcer les cantons � coordonner leurs services d'urgence."
Le 112 existe en Suisse comme num�ro d'urgence, mais il est peu connu. Il n'a pas r�ussi � remplacer les trois num�ros d'urgence bien connus que sont les 117, 118 et 144.
Source : ATS
Fin du 111: les appels erronn�s ont explos� chez les pompiers (suite)
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