[ Retour à la page précédente ]
Coup sur coup, le feu a éclaté deux fois dans le vaste entrepôt jaune de la société internationale de transports Gondrand SA, dans la zone industrielle de la Praille, à deux pas du Stade de Genève. Il aura fallu de longues heures de lutte pour que les pompiers, mobilisés en force, viennent à bout du sinistre, hier vers 19 h 30, un incendie dont l'origine criminelle est à peu près sûre.
«Lors de la première alerte, hier en pleine nuit, vers 2 h 40, il y a eu deux départs de feu en deux endroits différents», remarque Eric Grandjean, porte-parole de la police. Etrangement, alors que cet incendie était maîtrisé aux alentours de 3 h 30, le feu a repris le matin peu après 9 h. Nouvel acte de malveillance? La police scientifique devra faire la lumière là-dessus.
C'est ce deuxième incendie qui aura donné le plus de fil à retordre aux pompiers. A 9 h 10, ils étaient alarmés par un employé de l'entreprise qui signalait de la fumée. Peu après, le sinistre prenait une telle ampleur qu'il a fallu battre le rappel en ce dimanche de vacances. «Nous avons mobilisé tous les hommes que nous avons pu, y compris ceux qui étaient en congé», témoigne le lieutenant Richard Hoffmann, du SIS. Ainsi, dans l'après-midi d'hier, environ 80 sapeurs luttaient encore contre les flammes. Parmi eux, les professionnels du SIS, ceux du Service de sécurité de l'aéroport et les pompiers volontaires de trois casernes genevoises, dont celle de Carouge. Vingt-quatre véhicules étaient engagés. Il s'agissait, notamment, d'abattre les façades de l'entrepôt pour attaquer le feu depuis les côtés.
L'entrepôt, conçu en un seul volume, mesure 200 mètres de long sur plus de 50 de large et peut abriter 600 palettes de marchandises. Selon la direction de l'entreprise, ce sont surtout des produits de parfumerie qui se trouvaient hier dans les flammes.
Genève : Entrepôt en flammes: Origine criminelle suspectée
Les commentaires anonymes ne sont pas autorisés, veuillez vous enregistrer
Les commentaires sont la propriété de leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leurs contenus !