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Genève GE : Policiers et pompiers vont enfin pouvoir se parler

Proposé par : admin Le 05/01/2010 à 11:40

SuisseUn nouveau réseau de télécommunications reliera les services d’urgence dans le courant du mois de janvier. Ce système va améliorer l’échange d’informations entre les services, avec les autres cantons et la France voisine.



Les divers services liés à la sécurité et aux secours devraient bientôt mieux s’entendre! Le réseau radio Polycom, qui permettra aux pompiers, policiers et urgentistes de communiquer entre eux, est en passe d’être opérationnel à Genève. Le système devrait être mis en service dans le courant du mois de janvier.

Actuellement, la communication entre les différents services de secours est complexe. Parfois carrément mauvaise au sein d’un seul et même corps, comme celui de la police.

«Genève s’est lancé dans ce projet car le réseau actuel est désuet, confirme Bernard Gut, secrétaire général au Département de la sécurité, de la police et de l’environnement. Avec Polycom, tous les services seront reliés par un seul et même réseau de radiocommunication.»

Communications entre cantons… et pays!
Pompiers, policiers et urgentistes, services cantonaux et communaux: tous pourront ainsi se contacter plus rapidement grâce à une bonne qualité de transmission, fait particulièrement utile lors de manifestations ou de catastrophes d’envergure.

Autre avantage: le nouveau système, dont la mise en place est pilotée par la Confédération, est un réseau national. Une fois son installation complétée dans les différentes régions de Suisse, il permettra ainsi aux polices, pompiers et secours des différents cantons de communiquer entre eux ainsi qu’avec l’armée. A terme, des liens pourront également être créés avec le réseau radio des pays voisins, dont la France. Un avantage considérable notamment pour les services de police, par exemple lors de la recherche d’un suspect ayant traversé la frontière. «Des passerelles sont en train d’être testées», explique Bernard Gut.

Il aura fallu trois ans, dès le vote du projet de loi en juin 2007, pour mettre en place par étapes ce nouveau système. En bref, le temps d’adapter une quinzaine d’antennes ou encore de recevoir les radios. Les trois centrales d’appel – pompiers, police, urgences – doivent encore être adaptées afin de fonctionner avec le nouveau réseau. Coût du projet: plus de 30 millions de francs, répartis entre la Confédération, la Ville de Genève, les communes et le canton qui prend en charge plus de la moitié de la facture. «Ce projet est un bon exemple d’une collaboration réussie entre l’Etat, les communes et la Ville», se réjouit Bernard Gut.

Aujourd’hui, le canton est bel et bien relié au réseau Polycom. Pour l’heure, la police municipale de la Ville de Genève et celles de six autres communes – Vernier, Meyrin, Carouge, Veyrier, Plan-les-Ouates et Le Grand-Saconnex – ainsi qu’une partie de la police cantonale sont équipées des radios adaptées.
D’ici à la fin du mois, le temps de régler les derniers détails techniques, le réseau sera officiellement mis en service.

La centrale de la police sera la première à fonctionner grâce à ce nouveau système. Les autres partenaires devraient y être reliés d’ici à la fin du premier semestre 2010.

Moitié de la Suisse
Les gardes-frontière utilisent déjà ce réseau. En Suisse, 11 cantons sont en train de mettre en place Polycom. Deux en sont encore au stade des études. Le réseau couvre actuellement 49% du territoire national. Selon les estimations de l’Office de protection de la population, son installation devrait être achevée d’ici à 2012.

Source : Tribune de Genève - CHLOÉ DETHURENS

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