Actualité des sapeurs-pompiers
[ Retour à la page précédente ]
Martigny VS : La Bâtiaz sauvée
Proposé par : citizen Le 17/11/2007 Ã 11:05
Tous les services de sécurité de la Ville ainsi que les militaires ont participé mercredi soir à un exercice d’intervention de grande envergure.
La Bâtiaz envahie par les eaux de la Dranse, une partie de la
population réfugiée dans les environs du château, une école en feu,
des automobilistes pris au piège dans leur véhicule, le séisme qui a
secoué l’Italie voisine mercredi matin a eu de lourdes conséquences
jusqu’au coude du Rhône. Tous les services de sécurité de la ville ont
été mobilisés, des militaires en service dans la région sont également
venus leur prêter main-forte. Au total, plus de 200 secouristes se sont
affairés jusque tard dans la nuit dans des conditions météo difficiles,
pour assécher les rues, circonscrire les différents sinistres et
prendre en charge une quarantaine de blessés. Plus de peur que de mal
et surtout un exercice qui s’est déroulé à la satisfaction du major
Marc-André Pillet, commandant des pompiers et chef de la sécurité
civile de la commune. «La gestion de la catastrophe,les liaisons entre
les différents intervenants, la qualité de l’intervention, tout a très
bien fonctionné et dans les temps impartis.»
«Nous saurons intervenir en cas de catastrophe»
Seul bémol, les transports, surtout lorsque 20 camions militaires, cinq
camions de pompiers, quatre ambulances et trois voitures de police
doivent évoluer dans un secteur aussi étroit que La Bâtiaz. «Le moindre
comportement «égoïste», un mauvais déchargement et la route est bloquée
pendant des dizaines de minutes. C’est un paramètre important auquel
nous devons rester attentifs.» Pour Marc-André Pillet, ce genre
d’exercice est essentiel. «Il permet d’entraîner la collaboration entre
les différents services de sécurité de la ville, de constater ce qui
joue ou ne joue pas au niveau des sections, des personnes. Et au niveau
matériel, on voit ce qu’on a de bien et ce qui nous manque… par
exemple, les pompiers sont très bien équipés alors que les samaritains
ou la protection civile n’ont pas de véhicule pour se déplacer.
Au moment de licencier tous les intervenants du cours de mercredi, une certitude dominait:
«Nous saurons intervenir en cas de catastrophe, carnous avons la preuve que les services peuvent travailler ensemble.»
Source : Le Nouvelliste (Christian Carron)Martigny VS : La Bâtiaz sauvée
Les commentaires anonymes ne sont pas autorisés, veuillez vous enregistrer
Les commentaires sont la propriété de leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leurs contenus !